Le cercle de Vaatum
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 Les chroniques du culte

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Irkalam
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Irkalam


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Date d'inscription : 15/11/2009
Localisation : Dans son temple !

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MessageSujet: Les chroniques du culte   Les chroniques du culte I_icon_minitimeSam 2 Jan - 0:58

Chapitre I :
L'Aube:


Ciel sombre, village silencieux, monde inquiétant ... Nave ... Ici, dans le continent du Myrland, un village était installé dans les plaines verdoyantes de la région, non loin du puissant empire Timdremic. Les bêtes du village pouvaient brouter en ce lieu, mais tout cela n'était nullement suffisant au bonheur de ses habitants. A première vue, le village était marqué par un profond silence. Les visages des habitants montraient leurs peines ainsi que l'oppression d'un ennemis puissant et redoutable.

Ce village était celui du clan Malec.

Au sommet, de la montagne, surplombant le village était installée une forteresse : Balurt. Les soldats qui y nichaient venaient fréquemment réclamer de la nourriture et de l'or en échange de la protection, la sauvegarde des Maléciens.
C'est ce qui se déroulait aujourd'hui :

Chevalier : - "Manant ! Donne moi ton pain et ton or !"

Son interlocuteur, Armal Malec, qui était lui même le chef du village, n'avait qu'un seul choix : accepter, le refus leurs aurait juste offert le risque de se faire piétiner et assaillir lui et les habitants. Ils donnèrent alors aux chevaliers tout ce qu'ils demandaient.

La nuit, dans le hall de la grande maison du chef de clan, Armal lança un discours aux habitants et membres du clan :

- "Mes frères et sœurs !
Oui, je vous nomme ainsi car nous avons la même souffrance, la même peine ! Balurt et ses soldats ! Je ne peux plus accepter que nous soyons sous le joug de ces misérables, je ne peux accepter que mon clan souffre encore après toutes ces années ! Préparons-nous à nous soulever, à accueillir la nouvelle ère ! Une ère de paix, de prospérité, que nous aurons mérité ! Malec ne se laissera pas faire ! Levez vos armes ! Demain quand les prochains soldats arriveront ! Nous n'aurons aucune pitié !"


La foule, impressionnée, hurla des cris de guerres en réponse à ce discours ! Le village était prêt à se soulever.
Seuls quelques adolescents se tenaient à l'écart, doutant de la victoire du clan, ils sortirent et se mirent à admirer la forteresse de la montagne. Ils ne se couchèrent pas, ni ne mangèrent, comme absorbés par leur contemplation. Certains versèrent quelques larmes en pensant au destin tragique qui attendait leur clan.
Le lendemain, chaque habitant était prêt, tous étaient disposés sur la place principale du village, embrassant leur futur avec témérité. Ils attendaient, eux et Armal, en première ligne, mais la colonne de soldats n'arrivait pas, en réponse à cet imprévu le chef envoya des éclaireurs à la forteresse afin de savoir ce qu'il en était...

Pendant que les éclaireurs s'éloignaient, un vieil homme à la longue barbe, le sage du village, arriva lentement sur la place.
Quelques minutes passèrent et les éclaireurs revinrent enfin. L'un d'eux s'exclama :

- "Je ne sais comment prendre cela, un miracle, un fléau ... Tous sont morts dans la
forteresse, la peau en lambeaux, des boutons monstrueux sur le corps ... Même les corbeaux
refusent de s'approcher des cadavres !"


Le chef, bouche bée, commençait à craindre que le fléau ne s'en prenne à ses pairs. Soudain le sage se mit à pointer le groupe d'adolescents, fatigués par leurs nuit blanche à fixer le camp ennemi. Il prit la parole avec fureur :

- "J'ai vu ces enfants admirer la forteresse de nos ennemis ! Ce sont des démons ! Ils sont la source de ce maléfice !"

Personne ne savait si le sage était fou ou pas, mais tous lui offrirent une confiance aveugle au vu de la tragédie. En une seule nuit le village, pris de panique, approuva le sage.

- " Il faut qu'ils quittent le village ! Ou alors quelles malédictions vont s'abattre sur nous ?!"

Les adolescents comprirent que le village leur serait hostile dès à présent. Que devaient penser leurs propres parents ? Peu importe, malgré leur fatigue le groupe d'enfants prit des chevaux afin de s'enfuir du village, sous les cris de quelques habitants ...

Puis les années passèrent... Les enfants et toute cette histoire tomba dans l'oubli pour le peuple de Malec. Pourtant dans les villages voisins les rumeurs allaient bon train. Un groupe d'individus semait la terreur dans les coins isolés de la région. Il ne fallut pas grand chose avant que l'exagération prenne le dessus sur la réalité, on racontait que ces hommes étaient le fruit du démon, qu'ils se nourrissaient de la souffrance des hommes, que les tourments qu'ils infligeaient à leurs ennemis n'avaient nulles limites.
Finalement... Ils n'avaient peut être pas si tort.

En réalité, ces enfants, soumis à leur solitude, devinrent haineux envers toute forme de vie, quelle qu'elle soit. Ceux qui les avaient repoussés devaient un jour ou l'autre payer le prix de leurs actes ! C'est dans ce but qu'ils s'efforcèrent de survivre. Ils savaient qu'ils étaient prédestinés à un futur hors du commun : tout était écrit. Ils avaient une relation profonde avec la punition des Balurtiens et ils en étaient peut être même les acteurs. C'est ce qu'ils pensaient... Ce fut une énorme erreur de leur part : les pillages suivants qu'ils orchestrèrent furent noyés par la défaite. Nombre d'entre eux finirent prisonniers ou esclaves mais la majorité finirent six pieds sous terre. Au départ ils étaient quinze. A présent, les seuls survivants qui restaient pouvaient se compter sur les doigts d'une seule main. Leur orgueil les avait trahis.

Ils s'en rendirent compte, tout ce qui s'était passé était l'œuvre d'une entité divine ou démoniaque. Ils lui trouvèrent un nom Vaatum, et se mirent à le vénérer autant que possible afin de s'attirer son pardon et d'éviter sa réticence à les aider à nouveau. Ils avaient besoin de lui et ils en étaient conscients. Le Cercle de Vaatum naquit ainsi, guidés par le plus puissant, le plus sage et le plus expérimenté d'entre eux. Vaatum apparaissait dans ses rêves sous une forme imprécise, une ombre, un paysage parfois, un visage aux traits improbables et indescriptibles. Il commençait aussi à manier l'art de la sorcellerie sans raison vraisemblable. C'était assez pour éviter que les siens ne se retournent contre lui ou ne lui désobéissent, ce qui aurait été synonyme d'affront envers leur divinité. Les premiers rêves qui furent interprétés donnaient un ordre clair : "L'expansion du culte et la destruction de tout ceux qui refuseraient de s'y soumettre..."
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